Vous êtes ici : Accueil /Tourisme et Patrimoine > Histoire et patrimoine
La présence de l'homme se manifeste à Caussade dès l'âge de la pierre taillé. Les premiers agriculteurs sont installés sur les côteaux de la Bénèche et les terrasses de la Lère dès le IVème millénaire avant notre ère. Lors de la croisade contre les Albigeois, les croisés rançonnent la cité en 1209. Dix ans plus tard, Ratier, seigneur de Caussade, participe à la défense de Toulouse sous la bannière de Raymond VI. Il octroie à la ville sa première charte de coutumes en 1248. Caussade connaît ensuite une période de grande prospérité. On construit alors hors des murs, jusqu'aux troubles de la guerre de Cent Ans. Lors du traité de Brétigny (1360), le Quercy et Caussade tombent sous domination anglaise.
Durant les guerres de religions, Caussade fut reconnue comme une place forte protestante. Au XVIIIème siècle, la cité, libérée de ses remparts, devient une étape importante sur le passage de la voie Toulouse-Paris et s'enrichit grâce à un commerce actif avec Bordeaux et les Iles. La Révolution est sanglante : seize Caussadais sont guillotinés à Paris en 1794. La ville poursuit ensuite son développement avec la chapellerie. A cette industrie, vient s'ajouter au XXème siècle de nombreuses PME (constructions metalliques, bennes, semances, agro-alimentaire, appareillage électrique ...) et un vif tissu commercial anime aujourd'hui la ville.
De l'édifice primitif, il ne subsiste que le clocher en briques haut de 54 m et de type toulousain. Le reste de l'église a été rebâti en style néogothique au XIXème siècle et la chapelle du Sacré Coeur a été peinte par CAZOTTES.
La verrière qui clôt la rose, dont le modèle s'inspire de celle de l'abbaye cistercienne de Beaulieu, présente les 7 sacrements. Au centre, un cercle polylobé est décoré de la Colombe du Saint Esprit portant l'ampoule du Saint chrême. Ces vitraux ont été exécutés par la maison Dagrand de Bordeaux suite aux dommages causés par un orage en 1897. Texte de Françoise ZANNESE
Cet édifice datant du XIIIème siècle est situé face au clocher ; c'est une tour en briques rouges patinées par le temps ayant appartenu notamment au Duc de Sully, Maximilien de Béthune, seigneur de Montricoux et ministre d'Henri IV. A l'origine, elle était couronnée de créneaux, de merlons et de machicoulis. La salle du 1er étage servit d'église à une poignée de catholiques en terre protestante lors de l'Edit de Nantes. Deux de ses façades sont pourvues de baies géminées. Elle renferme également plusieurs vestiges de peintures médiévales.
Dite autrefois "Fontaine Vermeille", elle alimentait au moyen Âge les fossés de la ville. Au sous-sol, deux salles voûtées abritant des bassins furent rendues accessibles par un escalier à double volée. Au milieu du XIXème siècle, les escaliers furent enfouis et la fontaine monumentale bâtie au dessus de l'un des bassins. Grâce à un système de pompage, les caussadais recueillaient l'eau qui sortait alors de deux têtes de lion en fonte...découvrez ce lieu récemment réhabilité !